La crise sanitaire a engendré des bouleversements pour beaucoup. Les équipes informatiques n’y ont pas échappé. Elles ont dû faire face à de nouveaux défis : accélérer la digitalisation de leur entreprise et proposer une stratégie poste de travail numérique adéquate, pour offrir aux collaborateurs le meilleur environnement de travail possible.
Toutefois, ces enjeux s’accompagnent d’une charge supplémentaire pour les responsables informatiques, qui doivent s’adapter en permanence. Retards, déploiement inefficace, failles de sécurité des nouvelles technologies, manque de ressources… La gestion du poste de travail numérique présente ainsi des risques, qui justifient le recours à des compétences externes.
Gérer la stratégie poste de travail numérique en interne : un pari risqué
Pour proposer un environnement de travail numérique performant et une excellente expérience employé, plusieurs éléments sont indispensables : une planification stratégique, un savoir-faire expert, des ressources suffisantes ainsi que les technologies adaptées.
Les responsables informatiques doivent faire preuve d’une grande réactivité pour répondre aux nouveaux besoins de leur structure. D’autant plus qu’une stratégie poste de travail numérique mal menée peut avoir des conséquences non négligeables en termes de coûts opérationnels !
Notre enquête a ainsi montré que 72 % des entreprises qui ne possédaient pas de véritable stratégie de travail numérique ont dû faire face à des dépenses imprévues. Un chiffre assez logique : près de la moitié des répondants ne disposent pas d’un poste de travail numérique adapté sur le long terme.
Par ailleurs, les résultats ont mis en évidence un faible taux d’externalisation de la gestion de la technologie de travail numérique. En effet, seulement 34 % des entreprises répondantes affirment faire appel à des prestataires externes, en invoquant principalement les raisons suivantes :
● Le manque de temps (55 %)
● Le manque de compétences (45 %)
● Le besoin de concentrer les employés internes sur des projets plus stratégiques (48 %)
Faire appel à un prestataire externe : la solution pour une expérience collaborateur optimale ?
Rythme d’évolution effréné des technologies UEM, richesse fonctionnelle des solutions existantes, passage rapide au télétravail ou à un poste de travail hybride… Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes informatiques font face à de nouvelles exigences qui complexifient leurs missions. Le manque de temps ou d’expertise technologique peut expliquer, en partie, une sous-exploitation des solutions de gestion de l’espace de travail numérique.
C’est pourquoi les entreprises doivent évaluer objectivement leur capacité à implémenter les technologies avancées de gestion des postes de travail numériques afin de répondre aux attentes des métiers. Confier la gestion de son environnement de travail numérique à un prestataire peut certes engendrer des coûts supplémentaires. Pourtant les bénéfices d’une telle démarche restent considérables : amélioration de l’efficacité opérationnelle, réduction des risques, plus grande flexibilité et expérience employé optimisée.
Ainsi, en libérant des ressources internes, le recours à un fournisseur recentre les équipes sur leurs grands projets d’exploitation, de développement et d’infrastructures. Le ROI de ceux-ci n’en sera que plus élevé, rentabilisant les dépenses générées par les services externes.
À une époque marquée par la pénurie de compétences IT, il est recommandé aux entreprises de construire une relation de long terme avec un prestataire spécialisé dans le déploiement d’une digital workplace performante. Au-delà des aspects financiers, le fournisseur sera en mesure d’analyser le potentiel de l’existant en regard des objectifs de l’entreprise et de suggérer une organisation optimisée. Il saura en outre recommander les fonctionnalités supplémentaires indispensables pour se préparer à des évolutions rapides (lire notre livre blanc « Gestion de flotte mobile : cinq pièges à éviter » à ce sujet). C’est la moindre des choses : si nous devions tirer un enseignement des dix-huit derniers mois, c’est bien qu’il faut prévoir l’imprévisible !